• Auteur : Christopher Gravett

    Titre : Le Temps Des Chevaliers9782070615193_1_75.jpg

    Edition : Gallimard

    Genre : Documentaire

    Thème principal : Des informations et images sur le Moyen Âge.

    Résumé du sujet : Ce livre offre des renseignements sur la vie au Moyen Âge en partant des chevaliers aux samouraïs du pays du soleil levant.

    Ce livre offre également des précisions sur leurs armures et leurs armes, hallebarde, katana, masse etc., et autres objets, broches, mobiliers, chandeliers, pot de chambre, etc. Les guerriers, lors des batailles étaient impitoyables et ne respectaient pas toujours le code d’honneur. Le cheval était très important car il était indispensable lors des batailles. Au IX siècle, les châteaux en pierre apparaissent, ils sont construits de manière défensive. Ils possèdent des meurtrières : petites fentes servant à tirer des flèches, et des mâchicoulis pour verser de l’huile bouillante sur les ennemis.

    Un passage que je trouve remarquable : Page 24 : « Le château entre en guerre ».

     « Les défenses des châteaux devinrent de plus en plus ingénieuses. L’assaillant devait d’abord franchir les fossés, parfois hérissés de piquets qui ralentissaient sa marche et en faisaient une cible facile pour les archers postés sur les murailles. Les douves, ou fossés remplis d’eau, étaient assez rares mais constituaient un réel obstacle et empêchaient tout travail de sape à la base des murs. Les tours en saillie, sur la courtine, offraient aux défenseurs d’excellents champs de tir, sans angles morts ni recoins pour abriter l’ennemi ».

    On ne peut pas parler de chevaliers sans parler de leur château, ils étaient leurs résidences principales et ils devaient à tout prix le protéger.

    Jugement critique personnel : J’ai pris plaisir à lire ce livre, c’est pour ça que je le recommande, car il est rempli de détails intéressants et il n’est pas ennuyeux. J’ai particulièrement apprécié le chapitre des samouraïs avec leurs katanas et leurs masques et armures. 

    Théo O, 25/10/2012

    Des compléments sont disponibles en ligne sur le site de l'éditeur, à cette adresse :

    http://www.decouvertes-gallimard-jeunesse.fr/Yeux-Decouverte/ydd_accueil.php?id=A61519 

     


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  • Indications bibliographiques :

    •  Auteur : Christopher Gravett 
    • Titre : Le temps des châteaux fort 
    •  Edition : GALLIMARD

    Genre :  Documentaire

    Thème principal :

    Il raconte l'histoire de la vie quotidienne au Moyen Age et l’histoire des châteaux forts.

    Résumer le sujet :

    Ce livre permet d'apprendre beaucoup sur le Moyen âge, pas seulement sur les châteaux forts mais aussi sur la vie quotidienne au Moyen âge. Les étapes de leurs constructions sont expliquées et il montre aussi leurs transformations au fil des siècles des matériaux, des types de donjons, les vestiges des derniers monticules recouverts d’herbe où étaient placés avant les premiers châteaux en bois et en terre : Yelden ( Angleterre) ; La motte de Pleshey ( Angleterre ), les activités qui se déroulaient dans le château comme l’orgue de barbarie, les bouffons et les fous, jeux de balles et pleins d’autres choses variées. Certaines pièces sont expliquées comme la cuisine, la grande salle, la prison, etc.. La défense est aussi très importante, ils ont élaboré plusieurs types de défense comme le tir plongeant ( Angleterre ), mâchicoulis, tourelle de guet ou guette, meurtrières,.. Dans les châteaux il y avait des officiers : le sénéchal surveille les fortifications et garnison ; le maréchal le soin des chevaux ; le chambellan veille à la nourriture et aux boissons…

    Choisir un passage remarquable d'une dizaine de lignes :

    Les premiers châteaux forts apparaissent en France, en Allemagne et en Italie du Nord entre le IXe et le Xe siècle, au moment où l'empire de Charlemagne s'écroule sous la pression des raids vikings et hongrois. Les seigneurs bâtissent alors des forteresses pour se protéger et abriter leurs soldats. Nombreux sont les châteaux forts qui se dressent encore dans le paysage d'aujourd'hui. Au Moyen- Age, un château fort est la résidence fortifiée d'un seigneur, qu'il soit roi ou un simple baron. C’est un symbole 

    9782070539734FS

    de pouvoir mais aussi un lieu d'habitation et une place forte capable de tenir de longs sièg


    Ce court passage montre globalement l’évolution de la construction des châteaux forts et leurs rôles sur la société de l’époque. Dès le début du livre, on comprend beaucoup de choses sur la naissance des châteaux, et en peu de temps.
    es. (Pages 6 et 8)

    Jugement critique personnel :

    Ce livre est vraiment intéressant et vraiment très détaillé je trouve et peut être un peu trop, c'est vrai que l’on apprend et comprend beaucoup de choses sur la vie au Moyen Age, et il y a même des études de cas. Ce recueil est très chargé en illustrations, ce qui permet de mieux imaginer la vie à cette époque. 

    Louise, 5C, 20/10/2012

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    Auteur :Christopher GRAVETT.

    Titre : Le temps des châteaux forts 

    Edition : septembre 2000, Gallimard et Dorling Kindersley, collection Les Yeux De La Découverte

    Genre : documentaire.

    Thème principal : Ce document  parle des châteaux forts et de la vie quotidienne dans ces châteaux au Moyen-âge.

     

    Résumé :Ce livre renseigne sur les  châteaux forts, la façon d’y vivre et leurs constructions. Il nous raconte aussi les activités du château : les jongleurs contant les fabliaux, les bouffons amusant leurs seigneurs,  les jeux de balles… Il y a aussi l’explication de la construction et des inventions de leur système de défense. On parle des métiers de cette époque, comme les forgerons, les cuisiniers, les serviteurs… on parle des châteaux forts différents selon leur localisation (comme ceux du Japon ou de France). Les différentes pièces y sont décrites comme la prison, la cuisine, les résidences du seigneur ou du roi…


    Mon passage préféré est à la page 26, de la ligne 1 à la ligne 13 :

    « Les archers ajustent leur tir 

    Même en temps de guerre, les châteaux disposent rarement d’une garnison comptant plus d’une centaine d’hommes. En réalité, un petit effectif bien retranché dans le château suffit à empêcher l’assaut d’un plus grand nombre. Les parapets et les mâchicoulis qui couronnent les murs permettent aux archers de battre l’ensemble de la muraille. Sur les parapets, les créneaux (parties creuses) sont parfois garnis de volets (huchettes) contre les projectiles ennemis tandis que les melons (parties pleines) sont percés de meurtrières pour faciliter le tir. »

    J’aime ce passage là car il exprime comment cela se passait au moyen-âge quand un château était assailli et cela montre l’effectif qu’il y avait dans les châteaux.

     

    Jugement personnel sur ce livre :

    J ai aimé ce livre car il était intéressant et tout est bien expliqué. Ce que je n’ai pas apprécié  dans ce documentaire est qu’il  ne raconte pas qui gagnait le plus souvent dans les batailles et  ne raconte  pas non plus les conflits entre les camps. Ce livre est facile à lire car les mots compliqués sont expliqués. Je le conseille pour tout le monde car la lecture de ce documentaire  est facile.

    Pierre LM, 5B, 20/10/2011


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  • paroles-de-poilus-lettres-et-carnets-du-front-1914-1918-jea.gifIndications bibliographiques

    éditeurs : Jean Pierre Guéno et Yves Laplume                               

    Titre : Paroles de Poilus 

    Edition : 1998, la Fleche, Librio      

    Genre  recueil de lettres de Poilus

    Thème principal :  Lettres de Poilus de la grande guerre

    Résumé :  Ils avaient entre dix-sept et vingt-cinq ans et partaient pour la guerre en devenant  artilleurs, fantassins... Beaucoup d'entre eux moururent du tétanos, de balles transperçant leurs corps ou bien d'éclats d'obus. Ils envoyèrent des lettres à leurs proches pour expliquer la vie à la guerre, et donner de leurs nouvelles. C'est grâce à ces lettres que le livre est sorti.

    Choix d’ un  passage

    " Je crois n'avoir jamais été aussi sale. Ce n'est pas ici une boue liquide,  comme dans L'Argone. C'est une boue de glaise épaisse et collante dont il est presque impossible de se débarrasser, les hommes se brossent avec des étrilles [...] par ces temps de pluie, les terres des tranchées, bouleversées  par les obus."(p.61).

    Il montre bien l'esprit de la guerre.

    Mon jugement

    Ce livre est bien car il nous explique la guerre tout en nous donnant les détails. Les lettres sont écrites par les poilus dans les tranchées. Nous pouvons voir leurs niveaux de français.

    Je le conseille.

    Thomas M. 4 A, 9 octobre 2012


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    Paroles de Poilus est un livre où sont rassemblées différentes lettres envoyées à leur famille par des soldats pendant la guerre 1914-1918.
    C'est un livre qui est facile à lire une fois qu'on est bien concentré. On y rencontre parfois beaucoup de violence mais aussi beaucoup d'amour.
    J'ai beaucoup aimé le lire car il est très intéressant, on peut presque se sentir dans la guerre. Je le recommande mais âmes sensibles s'abstenir.

    extrait (fin de la lettre du 22 février 1915, de Maurice à Marie)
     

    Ne crois-tu pas chère Marie que tous ces morts quels qu'ils soient doivent aller droit au ciel après de semblables actes d'héroïsme et ne crois-tu pas odieux, honteux, scandaleux que Messieurs les Députés à la chambre veuillent refuser ou même discuter l'attribution d'une " croix de guerre " à ces hommes, tous des héros, sous prétexte qu'il faut qu'ils soient cités à l'ordre de l'armée... Pour eux l'ordre du jour de la Division n'est pas suffisant. " Oh! injustice et ingratitude humaines " Tandis que vous vous promenez dans les rues ou les lieux de plaisir de Paris tandis que mollement assis dans un bon fauteuil de velours, au coin d'un bon feu, à l'abri de la pluie et scandalisés si un grain de poussière ou une goutte d'eau viennent ternir l'éclat de vos bottines, vous discutez pour savoir si l'absinthe est un poison ou si le mot " bar " est mieux que " débit de boissons " ou " établissement " tandis que loin du danger vous vous demandez d'un air fâché et dédaigneux : " Qu'est-ce qu'ils font donc? Pourquoi n'avancent-ils pas ? Si j'étais au feu je ferais cela.. " Pendant ce temps Messieurs les Députés, vos concitoyens fiançais, vos frères, les fantassins dont le nom seul évoque on ne sait pourquoi, le mépris le plus grand, les soldats en général sont en train de recommander leur âme à Dieu avant d'accomplir "dans l'ombre" sans rien attendre de la postérité le plus grand des sacrifices, le sacrifice de leur vie. Et c'est vous qui êtes si prompts à vous décerner mutuellement des décorations plus ou moins méritées par quelque beau discours ou quelque puissant appui, c'est vous dis-je qui refusez d 'accorder à nos soldats la petite " croix de guerre " si vaillamment méritée; bien petit dédommagement, en vérité pour une jambe ou un bras de moins, qu'un petit morceau de métal suspendu à un ruban quelconque, mais ce sera pourtant tout ce qui restera dans quelques années d'ici pour rappeler la conduite sublime de ces malheureux estropiés que le monde regardera d'un œil dédaigneux.
    De plus c'est si simple et ça ferait tant de plaisir à ces braves, ça stimulerait tant le courage des autres. Certes, ce n est pas pour ça qu'ils se battraient; mais ce serait tout de même une juste récompense.
    Alors que nos ennemis distribuent à tort et à travers des croix de fer, de cuivre ou de bronze, nous nous montrerions si parcimonieux. Excuse mon bavardage, ma chère Marie, mais je suis écœuré de toutes ces discussions à la Chambre.
    Et que penser (tant pis si la censure arrête ma lettre), je ne cite d'ailleurs pas de noms, que penser de certains chefs qui lancent des hommes sur un obstacle insurmontable, les vouant ainsi à une mort presque certaine et qui semblent jouer avec eux, comme on joue aux échecs, avec comme enjeu de la patrie s'ils gagnent, un galon de plus.
    Ne te scandalise pas, ma chère Marie, je t'écris encore sous le coup de l'émotion d'hier et de cette nuit et bien que je n ai pas du tout pris part à cette lutte, j'ai été très touché ainsi que d'ailleurs tous les officiers même supérieurs qui sont ici; l'un d'eux ce matin en pleurait de rage et de pitié.
    Ne crois pas d'ailleurs que mon moral soit atteint le moins du monde, il est excellent.

    Maurice

     

    Mélanie, 3D, 11 mars 2009


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  • J-AI-SOIF-d-INNOCENCE.jpgRomain Gary alias Roman Kacew alias Émile Ajar est sans doute plus connu pour son autobiographie,  La Promesse de l'Aube, et pour son roman, La Vie devant soi que pour ses nouvelles. Les six nouvelles présentées dans le recueil J'ai soif d'innocence dans la collection "Les contemporains classiques de demain" chez Larousse sont tirées du recueil Les Oiseaux vont mourir au Pérou, publié par Romain Gary en 1975 avec 15 nouvelles.

    L'édition Larousse est une édition scolaire dans laquelle un appareillage scolaire très conséquent s'ajoute aux textes. On peut s'en servir ou l'oublier et se laisser porter par la lecture cursive. Les six nouvelles ont toutes un atout non négligeable : elles sont très courtes, de 130 à 500 lignes et réservent toutes une surorise en guise de chute. Elles sont aussi emplies des valeurs humanistes chères à l'auteur et teintées de son ironie.

    "J'ai soif d'innocence" présente la quête d'innocence d'un narrateur fatigué des "fausses valeurs" de la civilisation, ses rêves semblent se réaliser sur cette île du Pacifique où il s'installe, avec la bienveillance d'une veille femme,Taratonga, pour commencer un nouvelle vie...

    "Un humaniste" nous transporte à Munich, au moment où Hitler accède au pouvoir. Karl Loewy, un fabricant de jouets, jovial, bon vivant et doté d'une inébranlable confiance en la nature humaine, finit par se résoudre à se réfugier dans sa cave en attendant "la bonne saison". Ses domestiques se chargent d'apporter à leur patron nourriture, vin, nouvelles du dehors. Au début, il reçoit même les journaux et écoute la radio mais comme les nouvelles restent désespéreantes, il finit par y renoncer, ...

    "Le faux" set une nouvelle qui se déroulent dans le milieu huppé des marchands d'art qui achètent des Van Goghet des Rembrandt. S... a acquis dans ce milieu la réputation d'un expert incontesté aussi lorsqu'il déclare que le Van Gogh acheté par Beretta est un faux, Beretta est furieux et menace S... : "Vous verrez que l'on apprend dans les rues de Naples des coups aussi foireux que dans celle de Smyrne" siffle-t-il avant de s'en aller.... 

    "Citoyen pigeon" se passe à Moscou en 1932. Le narrateur et son associé Rakussen viennent de "subir à la Bourse de New-York des pertes désastreuses", ils quittent Wall Street pour l'URSS en quête de "valeurs nouvelles"...

    "Tout va bien sur le Kilimandjaro" présente l'histoire de l'énigmatique et fabuleux Albert Mézigue. Ses concitoyens de Touchehagues, sur la route d'Aix, ont ouvert une salle de la mairie en guise de musée pour exposer "plus de mille cartes postales envoyées de tous les coins du monde" par cet "illustre pionnier de la géographie et conquérant des terres vierges" mais qui était réellement Albert Mézigue et pourquoi envoyait-il ainsi des cartes à tous ses concitoyens, sans même oublier son rival en amour ?

    "Je parle de l'héroïsme" est l'histoire du narrateur, conférencier littéraire, invité à l'Institut français d'Haïti pour faire une conférence sur un sujet de son choix. Sans hésiter, il choisit l'héroïsme. Il réussit une brillante prestation devant un public de choix mais il est frappé par l'attention particulière d'une personne au premier rang. Lorsqu'il quitte l'estrade à la fin de son discours, cette personne vient vers lui, c'est le docteur Bonbon, il est chargé de transmettre au narrateur une demande particulière de ses lecteurs...

    Ces nouvelles sont à la fois modernes, variées, imprévisibles, elles illustrent parfaitement le genre de la nouvelle à chute et peuvent constituer de jolis tremplins vers l'écriture.


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  • Titre : Sa majesté des mouches
    Auteur : William GOLDING
    Adaptation française : Lola Tranec21886c--2-.jpg
    Illustration : Gabor Szittya
    Collection : Folio
    Edition : Gallimard

    Genre : récit initiatique

    Thème principal : Ce sont les aventures d’une bande de garçons de six à douze ans naufragés sur une île déserte montagneuse.

    Résumé : Un groupe de jeunes garçons échoue sur une île déserte montagneuse. Ils ont eu un accident d’avion, il n’y a aucun adultes avec eux. Ces jeunes garçons sont tous anglais. Au début, tout leur parait super, il y a une bonne entente entre eux. Ils s’organisent, ils décident d’élire un chef pour le commandement, ce sera Ralph. Seulement voilà, Jack, un autre garçon aurait lui aussi souhaité avoir ce titre. Tant pis, lui sera élu maître de la chasse et des chasseurs. Les ennuis vont commencer le jour où le chef Ralph et son adjoint Jack ne sont plus en accord sur les priorités de la vie au campement. Ralph souhaite donner la priorité à la conservation du  feu, tandis que Jack préfère mettre toute son énergie et celle du reste du campement à la chasse. Drame, le feu restera sans surveillance, Ralph avait pourtant prévenu qu’il ne fallait pas qu’il s’éteigne. Le feu c’était leur seul et unique espoir d’être secourus, si un bateau passait au large de l’île. Leur désaccord déclenche une vraie guerre, qui finit par en tuer deux d’entre eux.

    Passage remarquable, pages 219 à 220

    « Mais Jack s’était mis à crier aussi fort et couvrait la voix de Ralph. Il s’était joint à la tribu et le groupe formait un bloc menaçant, hérissé de javelots. Ils se préparaient confusément à l’assaut, ou du moins l’intention semblait se dessiner dans la masse de nettoyer le pont rocheux. Ralph se tenait face à la tribu, un peu sur le côté, l’arme prête. Porcinet était près de lui qui ne lâchait pas le talisman, le coquillage à la beauté fragile. L’orage de hurlements venait se briser contre eux, comme une incantation de haine. Là-haut, cédant avec délices à ses instincts, Roger pesa de tout son poids sur le levier.
    Ralph entendit le gros rocher avant de le voir. Il sentit une secousse à travers les semelles de ses chaussures et le déchirement de la rocaille au sommet de la falaise. Alors, la monstrueuse masse rouge bondit sur le pont rocheux et Ralph se jeta à plat ventre tandis que la tribu poussait des cris.
    La roche frappa Porcinet de plein fouet, du menton aux genoux ; la conque explosa en mille morceaux et disparut. Sans avoir le temps de pousser le moindre soupir, Porcinet fut projeté de côté dans le vide et se retourna dans sa chute. La roche rebondit deux fois et se perdit dans la forêt. Porcinet s’écrasa sur le dos, quinze mètres plus bas, sur une dalle rocheuse entourée d’eau. Sa tête se fendit et il en sortit une matière qui rougit aussitôt. Ses membres eurent un soubresaut, comme les pattes d’un cochon égorgé. Puis la mer poussa un soupir prolongé ; l’eau bouillonna, rouge et blanche, en recouvrant le rocher, et lorsqu’elle se retira dans un bruit d’aspiration, le corps de Porcinet avait disparu.
    Cette fois-ci, le silence était total. Les lèvres de Ralph formèrent un mot, mais il n’en sortit pas un son.
    Soudain, Jack se détacha de la masse en poussant des cris sauvages.
    - Tu vois ? Tu vois ? Voilà ce qui t’attend ! Voilà ce que j’ai ordonné ! Tu n’as plus de tribu ! Et plus de conque… »


    Jugement critique sur le passage : ce passage nous décrit la fin d’une belle aventure entre copains. La querelle de deux d’entre eux, menant à la division de ce groupe, pour enfin nous conduire à la perte de Porcinet dans des conditions des plus atroces.

    Jugement critique personnel sur le livre : l’histoire de ce récit aurait pu être tirée d’un fait réel. L’histoire est bien construite, le désaccord entre bande rivale, nous montre et nous décrit jusqu’où les hommes sont prêts à aller pour acquérir le pouvoir. Ce livre ne me déplait pas. En revanche, j’ai trouvé cela un peu long car l'auteur insiste beaucoup trop sur la description détaillée des paysages et des personnages. Je le conseille à ceux qui aiment les aventures un peu du genre de celles de Robinson mais aussi, à ceux qui aiment le vocabulaire descriptif des paysages.

    Célia G, 5D

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    Auteur : William Golding (1954)

     Titre : Sa majesté des mouches

     Collection : folio junior

     Genre : récit initiatique et d’aventure

     

    Sujet : Ralph, un jeune garçon blond se retrouve sur une Ile, après un naufrage. Pour survivre, lui et d’autres garçons vont devoir chasser et s’entraider. Mais cela semble plus compliqué que prévu.

     

    Résumé : Ralph et Piggy, deux garçons échoués sur une île se demandent comment cela a pu arriver. Bien vite ils vont découvrir qu’ils ne sont en fait pas les seuls sur cette île. En découvrant les autres, Ralph se propose comme chef, mais il n’est pas le seul. Jack, un autre garçon se propose aussi comme chef, mais c’est Ralph qui obtient ce titre. Après des jours et des jours loin de leur maison et de leurs parents, la tension monte. Mais très vite nos amis vont apprendre à vivre ensemble et à communiquer.

     

    Remarques : J’ai  bien aimé ce livre, je le trouvais très entraînant et passionnant à la foi.  Je le conseille à ceux qui aiment l’aventure.             

    Lionel M, 5D

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