• Je viens de terminer la lecture de ce roman de Mathias Enard ou plus précisément l'auteur vient de finir de me lire son roman : 18 heures de lecture ! C'est un privilège que je dois à Babelio et à Audiolib.

    J'y ai voyagé à travers les âges de la défaite des Ottomans après le siège de Vienne au XVIIe siècle à nos jours, à travers les pays et les civilisations de Vienne à Istanbul, à Damas, à Téhéran, à Darjeeling jusqu'au Sarawak en Malaisie, à travers le patrimoine culturel littéraire et musical de notre vieille Europe et celui des racines orientales. Il faut dire que les deux héros de ce roman Frantz et Sarah sont tous deux de fins lettrés, orientaliste et musicologue. On mesure alors à quel point l'Europe est proche de l'Orient aussi bien par Goethe et son Divan, que par Balzac, voire Verlaine et Rimbaud, Pessoa et aussi Liszt, Debussy, Berlioz, Beethoven, Schubert, le fado et beaucoup, beaucoup d'autres encore. Ces héros contribuent certes à construire ici l'édifice gigantesque de la culture européenne-orientale ou de l'étroite imbrication des deux mais ils forment aussi un couple presque aussi mythique que celui de Tristan et Iseut dont l'histoire ne cesse d'hésiter entre Eros et Thanatos ... Ce n'est pas pour rien que le prix Goncourt a couronné ce roman et il est vain de tenter de le résumer. D'ailleurs la renommée de l’œuvre a rempli la toile d'une glose tentaculaire sur ce récit.

    Or mon propos concerne ici la lecture audio par l'auteur lui-même : pour moi qui ne connaît de l'orient que ce que j'en ai lu, l'écoute a été justement un tremplin vers l'inconnu que le roman nous convie à explorer : tous ces mots et noms étrangers me paraissent si imprononçables qu'ils freinent sans cesse la lecture. Écouter l'auteur les lire tout naturellement, comme si leurs sonorités lui étaient coutumières, contribue amplement au plaisir de la découverte de ces Orients que le roman explore. A cela s'ajoute, le rythme particulier de la phrase ou du chapitre, le mélange des registres entre humour, lyrisme et tragédie que l'auteur traduit par sa voix.

    Difficile de choisir un extrait tant les possibilités sont multiples. En voici un, presque au hasard, tiré du chapitre 3 où il est question de Balzac et de ses relations avec l'Orient :


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  • Titre : Dans le grand bain

    Auteur : Jean-Hugues Oppeldans-le-grand-bain-jean-hugues-oppel-9782841466467.gif 

    Edition: Syros jeunesse

    Genre : Roman d’aventure

    Thème principal : La complicité entre l’homme et l’animal

    Résumé : C’est l’histoire d’une jeune fille, Delphine et de ses parents, qui héritent d’un parc aquatique le Marineland Chambier, après le décès du grand-père. Le parc a été fermé pour cause de dégradation et tous les poissons ont été vendus sauf deux : une Orque surnommée Sagane et un  grand requin blanc. Lors des vacances Delphine se baignait dans le grand bassin avec son amie Sagane . Mais un jour  lors d’une baignade, elle aperçut une ombre profilée ; ses parents  étaient absents : ils négociaient  avec le maire. Elle nagea plus et là elle découvrit un grand requin blanc. Elle essaya de rejoindre le bord avec l’échelle en point de mire, mais un geste de plus et le requin risquait de remonter brutalement à la surface. Terrifiée elle resta au milieu du bassin.

    De retour chez eux, la mère de Delphine décida d’aller bronzer sur la tourelle du parc où le soleil tapait fort. Quand sa mère longea devant le grand bassin elle aperçut une grande et une petite silhouette et soudainement, elle vit le grand requin blanc et Delphine faire surface en hurlant et  criant : « Maman au secours ».Alors sa mère lança un matelas pneumatique et fit un plongeon dans l’eau : Delphine et sa mère se trouvaient  maintenant prises au piège dans le grand bassin. Le requin blanc surgit, la gueule ouverte devant Delphine qui s’était éloignée de sa mère blessée. Le père de Delphine  (Jacques) arriva sur les lieux et lança une bouée de liège dans la gueule du requin blanc. Cela permit à la mère de Delphine de rejoindre péniblement le bord en laissant derrière elle, une  trainée de sang. La mère était saine et sauve. Delphine entendit des bruits au fond du bassin : c’était sa copine Sagane qui souhaitait défier le grand requin blanc mais une barrière grillagée les séparait. Jacques ouvrit la barrière par le sas de répartition ; et Sagane  fonça vers Delphine. Cette dernière monta sur le dos de l’Orque qui lui permit  de rejoindre l’échelle, et  d’être à son tour sauvée des dents du Requin blanc. Quant à Sagane , elle retourna défier le grand Requin Blanc … 

                                                                                

    Passage remarquable : pages 50-51

    -Mais que s’est- il passé, merde ?! répète sa mère avec  une grossièreté qui  ne lui est pas coutumière.                                                     

     -Je ne sais pas, je ne comprends pas …                                                                                                                                                                         -On comprendra plus tard ! D’abord, il faut sortir de l’eau… Ne  cherche pas  à me rejoindre, Delphine ! Si nous restons séparées, nous pouvons perturber le requin, le faire hésiter entre nous deux…

    Charmante perspective. Delphine cesse de nager vers sa mère à contrecœur. Réuni, on fait front ; on a moins peur. Pour ce qui est de la tactique des cibles distinctes, elle doute : quand il a décidé d’attaquer, le grand blanc peut atteindre une vitesse de pointe de vingt-cinq kilomètres- heure. Pas de quoi faire la course avec une Ferrari mais bien assez pour frapper successivement deux proies distantes de quelques   mètres.

    - Fallait pas plonger, maman, tu...

    - Je sais, merci, mais c’est trop tard !

     En rage Agnès  Chambier, qu’un sentiment  de culpabilité tourmente plus que le sel  de l’eau de mer ne lui irrite les muqueuses.

    Jugement critique personnel : Je n’ai  pas critique  sur ce livre. Il met en évidence la complicité, l’amitié entre Delphine et Sagane ; allant jusqu’au sauvetage de Delphine par son amie l’orque.

    Maël, 4C, janvier 2013


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  • INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUE

    Auteur: Christian Grenier  big-bug-christian-grenier-9782700229561.giftitre: Big Bug
    Edition: Rageot
    Collection: Heure noire 

    GENRE Roman policier

    THÈME PRINCIPAL Guy Gata un informaticien , à été assassiné dans son appartement , ce sont  Logicielle et Max deux policiers qui on été mis sur cette affaire.


    En allant interroger les collègues de Gata,  Max et Logicielle se rendirent compte qu'il utilisait les ordinateurs de sa société pour faire de gros calculs,  mais à quoi cela pouvait-il lui servir ? En  fouillant dans sa vie, les deux policiers se rendirent compte que chez lui il n' y avait plus aucune affaire personnelle, plus aucun de ses disques  durs n'était à sa place, plus de photo de son passé, juste une photo de cette femme asiatique. Personne ne la connaissait, elle était comme un fantôme. 

    Mais en fouillant, les enquêteurs trouvèrent d'où elle venait et pourquoi Gata la
    protégeait. Une chose leur restait inconnue : maintenant que Gata est mort, où est-elle ?

    CHOIX D'UN PASSAGE REMARQUABLE

    "Dix minutes suffirent à Logicielle pour fouiller le contenu des mémoires. Leurs données concernaient exclusivement l'entreprise.
    Quel genre de calcul Gata avait-il pu exiger de si gros ordinateurs dont son micro ne contenait aucune trace ?
    -Les dernières modification on eu lieu se matin à 8 h 10, là encore l’assassin nous a doublés.
    -Max ! ça y est j'ai découvert ce que je cherchais , l’assassin a oublié un détail , une clés USB."

    JUGEMENT CRITIQUE PERSONNEL

    J'ai apprécié la mise en place de l'intrigue ainsi que le suspense. Ce qui m'a déplu, c'est que l'histoire est faite de répétitions et d'idées trop peu développées. 
    Malgré tout c'est un livre agréable, assez facile à lire.

    Marie-Reine, 4C, Janvier 2013


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